User talk:Jean Gebarowski: Difference between revisions
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==Articles sur Intelligence Artificielle et systèmes experts== | |||
Bonjour, Jean. Je suis un spécialiste de l'IA, je viens de découvrir Citizendium et j'ai deux articles à proposer : un sur "Intelligence Artificielle", l'autre sur "système expert". Ils ont d'abord été écrits pour Wikipedia mais je rencontre une telle obstruction des universitaires en place que je me suis retiré (voyez les nombreuses pages de discussion, où je suis "JeanPhi85"...). Il me semble que ce domaine devrait vous intéresser, vu votre expérience. De plus, ce que j'entends faire savoir est éminemment intéressant pour un "banquier". | |||
Ci-joint un exemple de ce qu'il y aurait à traduire : | |||
====''Logique d'ordre 0+==== | |||
''Au cours des années 1980, les chercheurs IA français se sont spécialement penchés sur la programmation de logiques pouvant donner de l’intelligence aux ordinateurs. C’est ainsi que l’on a vu apparaître les logiques floue, d’ordre zéro, d’ordre 1 (Prolog), épistémique , temporelle, modale, etc. La logique floue, la première à apparaître (Mycin), a produit nombre de systèmes experts. Elle présente cependant le défaut de n’être pas naturelle : elle progresse par le calcul et non par le raisonnement. Les conclusions des règles « floues » sont affectées de coefficients de certitude sur lequel le calcul va s’exercer pour aboutir aux résultats. L’automatisation des logiques épistémique, modale et temporelle sont encore du domaine de la recherche. La logique d’ordre 1 a permis, grâce à Prolog, de développer nombre de programmes depuis 20 ans. Elle est aujourd’hui en voie de disparition, n’offrant apparemment pas d’avantages par rapport aux techniques procédurales classiques qui, elles, s’améliorent sans cesse. De toutes ces logiques, une seule a révélé un énorme potentiel : la logique d’ordre zéro, qui raisonne de façon humaine de façon compréhensible de tous et qui s’adapte à n’importe quelle expertise humaine (voir système expert). Elle a donné en 1985 un outil extrêmement probant : le générateur de système expert dit "d'ordre O+". Ce fut le premier à montrer les aspects « mentaux » réclamés par Minsky : réelle capacité de raisonnement, aptitude à résoudre les problèmes, à décider, à apprendre et à dialoguer (« conversationnel ») s’appuyant sur le raisonnement, aptitude à expliquer ce qu’il « pense » et même aptitude à critiquer la connaissance par la détection des contradictions (le raisonnement "critique" de Minsky). Son représentant le plus illustre fut "Intelligence Service", produit commercial dérivé de « Pandora », générateur de systèmes experts conçu en 1985 par deux thésards de l'Université Paris VI. Il fut commercialisé par les SSII GSI-TECSI et Arcane, qui l’ont vendu à des centaines d'exemplaires. Le système expert d’ordre 0+ est ainsi le 1er outil parfaitement opérationnel issu des techniques de l’IA. Par la même occasion, il est le premier à avoir démontré la faisabilité de l’« IA forte ». | |||
====''Une méthode de production de systèmes experts : la "Maïeutique"==== | |||
''En 1986, la société française Arcane, une start-up spécialisée en IA, réalisait pour la Banque de Bretagne avec Intelligence Service le 1er système expert de conseil en placement financier opérationnel de l'histoire : Joséphine, qui eut un grand retentissement. A l’époque, un système expert important réclamait une équipe d’informaticiens pendant un an et coûtait au minimum 1 million de dollars. Joséphine avait été développée en si peu de temps grâce à une méthode de recueil de connaissance toute nouvelle baptisée la "Maïeutique" en l’honneur de la méthode socratique du même nom à laquelle elle ressemblait beaucoup. Cette méthode, toujours en usage aujourd’hui, ne peut fonctionner qu’avec la logique d’ordre zéro +, donc, à l’époque, seulement avec Intelligence Service. Le développeur utilisant cette méthode était nommé "maïeuticien". La Maïeutique consiste à décrire le savoir faire de l’expert à mettre dans le logiciel, c'est à dire la méthode qu'il emploie lui-même pour traiter le problème que le logiciel aura à traiter. L'idée consiste donc à ne pas tenter d'extraire sa connaissance, qu'il ignore lui-même. Le savoir-faire se représente sous forme d’arborescences dessinées sur papier, constituée de questions, réponses et déductions. Le maïeuticien extrayait de ces arbres les règles à introduire dans Intelligence Service. Pour la première fois de l’histoire, entre l’expert métier - celui qui possède la connaissance à mettre dans le programme - et le programme opérationnel lui-même, il n’y avait pas d’informaticien. De même c’était la première fois qu’un programme d’IA pouvait être écrit par un non-spécialiste de l’IA. Un seul intermédiaire : le maïeuticien. Cet intermédiaire pouvait même disparaître au profit de l’expert au bout de quelques jours, la méthode étant intuitive. | |||
Qu'en pensez-vous ? [[User:Jean-Philippe de Lespinay|Jean-Philippe de Lespinay]] 01:36, 11 March 2008 (CDT) |
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Welcome!
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Welcome to the Citizendium! We hope you will contribute boldly and well. You'll probably want to know how to get started as an author. Just look at CZ:Getting Started for other helpful "startup" links, and CZ:Home for the top menu of community pages. Be sure to stay abreast of events via the Citizendium-L (broadcast) mailing list (do join!) and the blog. Please also join the workgroup mailing list(s) that concern your particular interests. You can test out editing in the sandbox if you'd like. If you need help to get going, the forums is one option. That's also where we discuss policy and proposals. You can ask any constable for help, too. Me, for instance! Just put a note on their "talk" page. Again, welcome and have fun! John Stephenson 10:20, 22 October 2007 (CDT)
- Bonjour de la part de quelqu'un qui a une difficulte a ecrire en anglais ;-) En francais, d'ailleurs, aussi... Mais il imagine qu'un jour on lancera fr.citizendium.org. Aleksander Stos 12:48, 23 October 2007 (CDT)
Merging articles
Hi, Jean. You left a question on my talk page about "merging articles". I think you mean: how do you point two or more titles to the same article, e.g. how does webserver redirect to web server? To do this, you set up a 'redirect'. For example, go to the webserver page and you'll find there's nothing there. Add this and nothing else:
- #REDIRECT [[web server]]
...and save. You should now find that if you go to http://en.citizendium.org/wiki/Webserver it takes you automatically to web server. You can do this for several article names, e.g. Elizabeth II redirects to Elizabeth II of the United Kingdom.
Also, when people talk about a "merge" they usually mean putting the content of two articles into one, e.g. if there were articles on Jacques Chirac's early career and his later career, someone would probably recommend putting this into a single Jacques Chirac article. Such a move is a major change so agreement would have to be reached with most contributors involved.
One final, small point: please sign your comments on talk pages by adding four tildes ~~~~ after it - this provides your name and the date. I'll do it for myself now: John Stephenson 02:27, 24 October 2007 (CDT)
CZ International
If you wish you can add your name to the CZ:International page under 'French' any any other languages you can write in. John Stephenson 02:27, 24 October 2007 (CDT)
- well, it's done ! I see that I'm not alone... Jean Gebarowski 04:12, 24 October 2007 (CDT)
hello and welcome
Jean, Welcome to Citizendium, and thanks for authoring in the Computers Workgroup. I really appreciate your help! Pat Palmer 03:23, 4 December 2007 (CST)
Internationalisation
Hi! I’m just letting people who have expressed an interest in CZ International know that there is now a proposal on the table.
Please discuss its feasibility at: CZ:Proposals/Internationalisation sandbox in the Discussion area.
Feel free to help develop the proposal, as well.
We'll also need "drivers".
If you've got no idea what I'm talking about, please refer to: CZ:Proposals/New and CZ:Proposals
Aleta Curry 17:44, 14 February 2008 (CST)
Articles sur Intelligence Artificielle et systèmes experts
Bonjour, Jean. Je suis un spécialiste de l'IA, je viens de découvrir Citizendium et j'ai deux articles à proposer : un sur "Intelligence Artificielle", l'autre sur "système expert". Ils ont d'abord été écrits pour Wikipedia mais je rencontre une telle obstruction des universitaires en place que je me suis retiré (voyez les nombreuses pages de discussion, où je suis "JeanPhi85"...). Il me semble que ce domaine devrait vous intéresser, vu votre expérience. De plus, ce que j'entends faire savoir est éminemment intéressant pour un "banquier". Ci-joint un exemple de ce qu'il y aurait à traduire :
Logique d'ordre 0+
Au cours des années 1980, les chercheurs IA français se sont spécialement penchés sur la programmation de logiques pouvant donner de l’intelligence aux ordinateurs. C’est ainsi que l’on a vu apparaître les logiques floue, d’ordre zéro, d’ordre 1 (Prolog), épistémique , temporelle, modale, etc. La logique floue, la première à apparaître (Mycin), a produit nombre de systèmes experts. Elle présente cependant le défaut de n’être pas naturelle : elle progresse par le calcul et non par le raisonnement. Les conclusions des règles « floues » sont affectées de coefficients de certitude sur lequel le calcul va s’exercer pour aboutir aux résultats. L’automatisation des logiques épistémique, modale et temporelle sont encore du domaine de la recherche. La logique d’ordre 1 a permis, grâce à Prolog, de développer nombre de programmes depuis 20 ans. Elle est aujourd’hui en voie de disparition, n’offrant apparemment pas d’avantages par rapport aux techniques procédurales classiques qui, elles, s’améliorent sans cesse. De toutes ces logiques, une seule a révélé un énorme potentiel : la logique d’ordre zéro, qui raisonne de façon humaine de façon compréhensible de tous et qui s’adapte à n’importe quelle expertise humaine (voir système expert). Elle a donné en 1985 un outil extrêmement probant : le générateur de système expert dit "d'ordre O+". Ce fut le premier à montrer les aspects « mentaux » réclamés par Minsky : réelle capacité de raisonnement, aptitude à résoudre les problèmes, à décider, à apprendre et à dialoguer (« conversationnel ») s’appuyant sur le raisonnement, aptitude à expliquer ce qu’il « pense » et même aptitude à critiquer la connaissance par la détection des contradictions (le raisonnement "critique" de Minsky). Son représentant le plus illustre fut "Intelligence Service", produit commercial dérivé de « Pandora », générateur de systèmes experts conçu en 1985 par deux thésards de l'Université Paris VI. Il fut commercialisé par les SSII GSI-TECSI et Arcane, qui l’ont vendu à des centaines d'exemplaires. Le système expert d’ordre 0+ est ainsi le 1er outil parfaitement opérationnel issu des techniques de l’IA. Par la même occasion, il est le premier à avoir démontré la faisabilité de l’« IA forte ».
Une méthode de production de systèmes experts : la "Maïeutique"
En 1986, la société française Arcane, une start-up spécialisée en IA, réalisait pour la Banque de Bretagne avec Intelligence Service le 1er système expert de conseil en placement financier opérationnel de l'histoire : Joséphine, qui eut un grand retentissement. A l’époque, un système expert important réclamait une équipe d’informaticiens pendant un an et coûtait au minimum 1 million de dollars. Joséphine avait été développée en si peu de temps grâce à une méthode de recueil de connaissance toute nouvelle baptisée la "Maïeutique" en l’honneur de la méthode socratique du même nom à laquelle elle ressemblait beaucoup. Cette méthode, toujours en usage aujourd’hui, ne peut fonctionner qu’avec la logique d’ordre zéro +, donc, à l’époque, seulement avec Intelligence Service. Le développeur utilisant cette méthode était nommé "maïeuticien". La Maïeutique consiste à décrire le savoir faire de l’expert à mettre dans le logiciel, c'est à dire la méthode qu'il emploie lui-même pour traiter le problème que le logiciel aura à traiter. L'idée consiste donc à ne pas tenter d'extraire sa connaissance, qu'il ignore lui-même. Le savoir-faire se représente sous forme d’arborescences dessinées sur papier, constituée de questions, réponses et déductions. Le maïeuticien extrayait de ces arbres les règles à introduire dans Intelligence Service. Pour la première fois de l’histoire, entre l’expert métier - celui qui possède la connaissance à mettre dans le programme - et le programme opérationnel lui-même, il n’y avait pas d’informaticien. De même c’était la première fois qu’un programme d’IA pouvait être écrit par un non-spécialiste de l’IA. Un seul intermédiaire : le maïeuticien. Cet intermédiaire pouvait même disparaître au profit de l’expert au bout de quelques jours, la méthode étant intuitive.
Qu'en pensez-vous ? Jean-Philippe de Lespinay 01:36, 11 March 2008 (CDT)